histoire du béret basque
Napoléon III, grand amateur de cette région de France,vint séjourner à Biarritz pour surveiller la construction du palais qu' il faisait construire pour son épouse l'impératrice Eugénie. N'y voyant que des têtes coiffées du béret , l' empereur pensa que les Basques en étaient les inventeurs et les fabricants. "BERET BASQUE " tomba tout naturellement de ses lévres . Les chroniqueurs des gazettes de l' époque n' osant pas relever l'impériale bourde, cette appellation tomba dans le langage courant.
2000 ans avant le christ, un bas relief découvert en Sardaigne représente des hommes coiffés de berets. Au danemark on a trouvé un homme dans une tombe coiffé d'un beret 1000 ans avant le christ. Depuis 2000 ans à différentes époques, des documents nous rappellent que nos ancêtres portaient le béret . Les éclésiastiques à partir du moyen âge avaient compris tous les avantages qu'ils pouvaient en attendre.
Plus astucieux les bergers béarnais, trés habiles aux aiguilles et aux diminutions, fabriquaient des guêtres pour se protéger des épineux et des morsures de serpent, ainsi que du legendaire BERET. Ils avaient constaté les étonnantes qualités de la laine de leurs brebis, une fois feutrée par l' usage et les intempéries. A en croire une légende béarnaise, NOE seul sur son bateau avec tous ses animaux , une fois le déluge passé, constata en inspectant ses cales, que la toison des moutons et autres laineux à force d'étre piétinée et humectée à température, formait un amalgame imperméable et souple LE FEUTRE ETAIT NE . La légende, charmante nous rappelle que de tout temps il n'exista que 2 facons de façonner le textile - la maille ( tricotage, tissage etc... et le compactage LE FEUTRE.
les origines du béret basque
On situe l'ancêtre du béret comme étant une sorte de pèlerine couvrant la tête et les épaules des soldats romains qui occupèrent la vallée d'Aspe, en Béarn. Les romains partis, l'idée fut conservée par les habitants, mais adaptée aux ressources locales et simplifiée pour ne conserver que l'essentiel : le couvre chef.
Les bergers béarnais des vallées d'Aspe et d'Ossau se sont donc mis à tricoter des bérets, pour eux d'abord puis pour leurs voisins, Basques pour commencer, puis Gascons et Landais.
C'est grâce aux colporteurs qu'il se répand. De laine non teinte à ses débuts, il acquiert des couleurs et des variations dans son diamètre et dans sa façon d'être porté, suivant la profession et la région d'origine de son propriétaire. On le retrouve également représenté de diverses manières comme à Bellocq, en Béarn, sa région d'origine, sculpté dans la pierre de l'église du XIIIème siècle où il coiffe trois statues du portail.
Les marins Basques ont contribués à cette diffusion au point qu'à Saint Pierre et Miquelon, archipel français de Terre Neuve, on dit lorsqu'il neige à gros flocons, qu'"il pleut des bérets basques".
Le béret est donc béarnais, il doit son qualificatif de " basque " à des voisins du Béarn, voisins qui lui sont devenus très vite fidèles. Un autre exode a fait beaucoup pour faire connaître le beret, c'est celui des campagnes vers la ville, au XIXème siècle : bientôt, il protège du soleil et de la pluie les écoliers, les instituteurs, les ouvriers.
A plusieurs reprises on le rencontre sur la tête de militaires et ce dès le début du XVIème siècle. Un béret bleu coiffe la garde personnelle de Napoléon 1er, en 1805, puis on le retrouve à diverses occasions au cours de conflits armés. C'est en 1891 qu'il va faire partie de la tenue réglementaire des Chasseurs Alpins, régiments créés deux ans plus tôt. Il a alors dans cet usage des mesures précises, 30 centimètres à plat, est orné à droite d'un cor de chasse et porte un surnom : la "tarte".
Au fil du temps et des conflits il est adopté par différentes nations et corps d'armées : parachutistes, tankistes, aviateurs, légionnaires, etc.
Le béret s'est aussi posé sur des têtes sportives : golfeurs, alpinistes, joueurs de tennis cyclistes pour ne citer qu'eux, mais également joueurs de pelote basque. Il est utilisé par les sauteurs des courses de vaches landaises qui mettent leurs pieds joints dedans avant d'effectuer certains sauts ou certains écarts (les écarteurs ont un beret brodé assorti à leur boléro).
Les enfants l'utilisent dans leurs jeux à la récréation. C'est de très haut qu'il domine les zones marécageuses des Landes, perché sur les têtes des bergers eux même juchés sur des échasses.
La caractéristique essentielle du " BERET BASQUE " est qu'il est TRICOTE puis FEUTRE ce qui lui confére douceur et résistance incomparable aux intempéries, contrairement aux bérets irlandais ou écossais qui eux, sont tricotés.
Dans chaque province du Pays Basque un diamétre extérieur appelé PLATEAU existe, cette mesure exprimée en pouces donne la physionnomie recherchée dans le port de cette coiffe
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2000 ans avant le christ, un bas relief découvert en Sardaigne représente des hommes coiffés de berets. Au danemark on a trouvé un homme dans une tombe coiffé d'un beret 1000 ans avant le christ. Depuis 2000 ans à différentes époques, des documents nous rappellent que nos ancêtres portaient le béret . Les éclésiastiques à partir du moyen âge avaient compris tous les avantages qu'ils pouvaient en attendre.
Plus astucieux les bergers béarnais, trés habiles aux aiguilles et aux diminutions, fabriquaient des guêtres pour se protéger des épineux et des morsures de serpent, ainsi que du legendaire BERET. Ils avaient constaté les étonnantes qualités de la laine de leurs brebis, une fois feutrée par l' usage et les intempéries. A en croire une légende béarnaise, NOE seul sur son bateau avec tous ses animaux , une fois le déluge passé, constata en inspectant ses cales, que la toison des moutons et autres laineux à force d'étre piétinée et humectée à température, formait un amalgame imperméable et souple LE FEUTRE ETAIT NE . La légende, charmante nous rappelle que de tout temps il n'exista que 2 facons de façonner le textile - la maille ( tricotage, tissage etc... et le compactage LE FEUTRE.
les origines du béret basque
On situe l'ancêtre du béret comme étant une sorte de pèlerine couvrant la tête et les épaules des soldats romains qui occupèrent la vallée d'Aspe, en Béarn. Les romains partis, l'idée fut conservée par les habitants, mais adaptée aux ressources locales et simplifiée pour ne conserver que l'essentiel : le couvre chef.
Les bergers béarnais des vallées d'Aspe et d'Ossau se sont donc mis à tricoter des bérets, pour eux d'abord puis pour leurs voisins, Basques pour commencer, puis Gascons et Landais.
C'est grâce aux colporteurs qu'il se répand. De laine non teinte à ses débuts, il acquiert des couleurs et des variations dans son diamètre et dans sa façon d'être porté, suivant la profession et la région d'origine de son propriétaire. On le retrouve également représenté de diverses manières comme à Bellocq, en Béarn, sa région d'origine, sculpté dans la pierre de l'église du XIIIème siècle où il coiffe trois statues du portail.
Les marins Basques ont contribués à cette diffusion au point qu'à Saint Pierre et Miquelon, archipel français de Terre Neuve, on dit lorsqu'il neige à gros flocons, qu'"il pleut des bérets basques".
Le béret est donc béarnais, il doit son qualificatif de " basque " à des voisins du Béarn, voisins qui lui sont devenus très vite fidèles. Un autre exode a fait beaucoup pour faire connaître le beret, c'est celui des campagnes vers la ville, au XIXème siècle : bientôt, il protège du soleil et de la pluie les écoliers, les instituteurs, les ouvriers.
A plusieurs reprises on le rencontre sur la tête de militaires et ce dès le début du XVIème siècle. Un béret bleu coiffe la garde personnelle de Napoléon 1er, en 1805, puis on le retrouve à diverses occasions au cours de conflits armés. C'est en 1891 qu'il va faire partie de la tenue réglementaire des Chasseurs Alpins, régiments créés deux ans plus tôt. Il a alors dans cet usage des mesures précises, 30 centimètres à plat, est orné à droite d'un cor de chasse et porte un surnom : la "tarte".
Au fil du temps et des conflits il est adopté par différentes nations et corps d'armées : parachutistes, tankistes, aviateurs, légionnaires, etc.
Le béret s'est aussi posé sur des têtes sportives : golfeurs, alpinistes, joueurs de tennis cyclistes pour ne citer qu'eux, mais également joueurs de pelote basque. Il est utilisé par les sauteurs des courses de vaches landaises qui mettent leurs pieds joints dedans avant d'effectuer certains sauts ou certains écarts (les écarteurs ont un beret brodé assorti à leur boléro).
Les enfants l'utilisent dans leurs jeux à la récréation. C'est de très haut qu'il domine les zones marécageuses des Landes, perché sur les têtes des bergers eux même juchés sur des échasses.
La caractéristique essentielle du " BERET BASQUE " est qu'il est TRICOTE puis FEUTRE ce qui lui confére douceur et résistance incomparable aux intempéries, contrairement aux bérets irlandais ou écossais qui eux, sont tricotés.
Dans chaque province du Pays Basque un diamétre extérieur appelé PLATEAU existe, cette mesure exprimée en pouces donne la physionnomie recherchée dans le port de cette coiffe
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